Cette note pratique s'adresse à toutes les personnes habitant en bidonvilles ou en squats, ainsi qu'à celles et ceux qui leur apportent soutien et solidarité. Elle traite tout à la fois des droits existant au moment de l'installation d'un campement ou d'un squat, et des démarches à entreprendre en cas d'action en justice du propriétaire ou de décision administrative d'expulsion.
Dès que l'on commence à vouloir parler des Roms, on se heurte à une première difficulté , qui est de savoir...de qui on parle exactement. Ce serait 17 000 personnes environ qui vivent en habitat précaire, peut-être 40 000 au total selon certains chercheurs. La majorité des Roms vivant en France sont de nationalité roumaine, bulgare, ou des divers pays des Balkans...
Depuis 20 ans, les politiques de la ville se sont développées au travers des reconstructions après l'effacement de certains quartiers. Les projets autour d'une mémoire partagée entendent renforcer la cohésion sociale et associer les habitants aux rénovations. La mémoire urbaine est ici envisagée à partir d'articles sur les régions et les villes de Perpignan, Marseille, Lyon ou Nanterre.
Les immigrés et le logement en France : une histoire paradoxale; Réduire le malogement des étrangers à Paris; Logement des immigrés et processus d'intégration; Politiques de logement et intégration en Europe
La revue Etudes tsiganes fêtait ses 50 ans en 2005, un anniversaire aujourd'hui célébré avec la parution d'un numéro double, dans lequel s'entrecroisent l'histoire des gens du voyage et celle de la revue qui en est le porte-voix.
Cet ouvrage décrypte d'un point de vue historique et factuel les politiques publiques en matière d'habitat et retrace les effets induits au niveau des trajectoires résidentielles des immigrés d'origine algérienne.
La politique du logement s'est fortement rapprochée ces quinze dernières années des politiques sociales ; elle tend à être plus proche également, avec les problématiques les plus graves du mal-logement, des politiques de sécurité et de coopération internationale. (Présentation de la revue).
A Nanterrre, la proximité de la faculté et du bidonville fut pour les étudiants gauchistes - fils de bourgeois - une occasion d'expérimenter l'authenticité révolutionnaire qu'ils cherchaient : visites au bidonville, ravitaillement (mal perçu...) lors des grèves, utilisation du restaurant universitaire; plus tard, en 1970, "crêche sauvage" à la faculté, "week-end sauvage" des enfants immigrés à la mer. Le but était-il d'intégrer les immigrés dans un combat pour l'égalité, ou de conforter l'image de marque du gauchisme en les utilisant? D'où, assez vite, une réelle suspicion chez les immigrés bien que les contacts aient éveillés chez les jeunes un conflit de générations, ainsi qu'une prise de conscience de la situation. (Résumé de l'auteur)
Il s'agit d'une étude de type sociologique sur l'habitat qui aborde la question des relations interetniques en analysant la notion de cohabitation et en observant les stratégies sociales et culturelles des acteurs dans le milieu urbain.
Une étude sur la politique de la ville depuis les squatters de 1946, l'abbé Pierre et l'hiver 54 jusqu'aux combats actuels pour l'environnement et les émeutes des banlieues.
Un historique du bidonville dans une France d'après guerre marqué par la crise du logement le boom démographique et l'afflux d'un nombre important de travailleurs étrangers.
L'enclave italienne du quartier du Carnier, dit le "Tonkin", à Beausoleil, aux abords immédiats des frontières monégasques et italiennes : un exemple de migration transfrontalière de proximité, fin 19e-début 20e siècle. Données quantitatives suivies d'une étude de l'habitat des frontaliers (baraquements et bidonville), des modes de vie entre intégration et repli communautaire et pratiques culturelles des Italiens du "Tonkin". Analyse du rapport singulier à la frontière : le ressenti d'un lien intime et son expression dans la reconstruction des identités à l'échelle du quartier.
Histoire de l'habitat des immigrés depuis le XIXe siècle depuis les taudis ouvriers, les cités de transit, le bidonville, le logement en foyer jusqu'à l'accès au logement social ou au parc locatif HLM à la fin des années 1970. Pour la majorité d'entre eux, l'habitat social représente la fin de cette trajectoire résidentielle et de cette ascension promotionnelle qui s'aligne avec retard sur celle de la classe ouvrière française. Mais aujourd'hui, de nombreux quartiers d'habitat HLM ont aujourd'hui l'image de lieux accumulant les problèmes, voire de lieux de relégation pour les ménages n'étant plus en état de participer à la vie de la société. Il ne faudrait pas que les cités HLM de banlieue deviennent pour les jeunes générationqs un habitat spécifique symbolisant leur non-intégration à la société d'accueil.
Si l'on se penche sur l'histoire des militants de l'action sociale telle qu'elle s'est construite en France (Marseille) à partir des mouvements de jeunesse ou d'éducation populaire issus du catholicisme ou du socialisme laïc autour de la question de la résorption du bidonville puis de l'accueil des familles immigrées, on constate que le profil des éducateurs ou des animateurs de l'action culturelle repose sur des valeurs d'engagement politique qui permettent aux générations issues de l'immigration d'accomplir une mobilité sociale sans renoncer à l'action collective. Cette élite qui forme les classes moyennes des cités, à l'emploi souvent précaire et qui a choisi d'investir les dispositifs d'animation reste au service d'une classe ouvrière qu'elle côtoie et sa propre réussite est un élément de régulation des relations sociales.